Insultes, ce mot impropre qu’affectionnent les faux supporters…
« Insulter le joueur facile, le remplacer plus difficile »… Cette phrasette était inscrite couleur bistre aux contours rouge rubis sous la première tribune du vieux temple St-Eugène en entrant, mais visible ou lisible au sortir du stade, en empruntant les quelques marches d’escaliers. En fait, elle concernait l’arbitre, l'homme en noir…
Lors du match des 16e de coupe d’Algérie disputé lundi dernier face aux Scorpions de Bel-Abbès, Ibara, Prince de Santoggi, fer de lance de l’USMA, a essuyé un flot d’injures, d’insultes et d’autres quolibets vilains pas beaux, alors qu’il venait de perdre une balle au milieu du terrain. Revenant d’une blessure l’ayant éloigné des terrains depuis 3 semaines et, apparemment loin de sa forme habituelle, le goléador usmiste n’en croyait pas ses oreilles, lui qui, quelques matchs auparavant, était applaudi, adulé, chéri, adoré, porté aux nues par ces mêmes supporters ou pseudos-supporters, se comptant sur les doigts d’une seule main. La main invisible, comme il a dit lui. L’injure, l’insulte, l’invective a toujours été l’arme du faible, de l’inconséquent, sujet à l’erreur et parfois à l’irréparable. Blessé par cette ingratitude, Prince fut touché dans son amour-propre jusqu’à éviter de fêter le but de la victoire inscrit par son coéquipier Hamia… Barakat essebbane !
Ces attaques verbales de match en match risquent de déstabiliser et de démoraliser le joueur. Ibara n’est pas un cas isolé puisqu’il est sorti de ses gongs jusqu’à demander à résilier son contrat. Sayoud, Hamia et d’autres joueurs de l’USMA et des formations du championnat tous paliers confondus, ont déjà eu leur ration pour avoir raté une balle anodine, une occasion de but, un pénalty, laisser filer un adversaire ou concédé un auto-goal, lorsque le joueur ne se fait pas molester physiquement (cas récent du gardien nahdiste Merbah Gaya). Cela arrive dans tous les stades du monde et le football, on ne le répètera jamais assez, n’est qu’un jeu en plus de ne pas être une science exacte. Le mal est ailleurs, les joueurs harcelés, parfois humiliés, en pleurs, pensent à changer de club ou de métier. Certains l’ont déjà fait, blasés. Les entraîneurs dont Adjali (coucou Lakhdar) en savent quelque chose. Personne n’est épargné. Les présidents de club aussi. Moh Cherif Hannachi le sait. Les exemples sont légion. Il faudrait plus que jamais que Mister Hakoum pense à recruter fissa un préparateur mental (un psy) afin de mettre dans un certain état d’esprit les joueurs traumatisés par ces agressions verbales…. Barakat echettm...
Bien évidemment, les Usmistes, tous les Usmistes, déplorent et condamnent vigoureusement ces dérapages dangereux, néfastes pour la société. Sitôt lancée l’accusation infâmante, tout débat cesse avant même d’avoir commencé. On ne discute pas avec des fauteurs de troubles, des agresseurs, des voyous, des rebelles, des résidus, car l’insulte n’est pas une opinion mais un délit. Le problème surgit lorsqu’une poignée d’éléments perturbateurs vient s’installer au milieu d’une aire sportive semant la zizanie et la khalota, car ce sont des khalatines. Basta, il faut que cela cesse ! La direction de l’USMA doit elle aussi intervenir pour dénoncer et faire expulser de l’enceinte sportive cette vermine. Les caméras de surveillance devraient être déjà installées dans et en dehors des abords de Bologhine Arena, comme cela se fait dans toutes les stades du monde. Il y a urgence en la demeure… Barakat etbahdayal...
Les véritables fans Usmistes ont déjà transmis via les réseaux sociaux leurs plates excuses et leur soutien à Ibara, Hamia et d’autres joueurs, y compris Meftah dont quelques rares brebis galeuses ne lui ont pas souhaité que de bonnes choses après sa blessure. Ces insultes sont l’affaire de tous car nous ne devons pas nous taire. Il faudrait être vigilant. L’USMA est visée de toutes parts et tous les coups sont permis par nos détracteurs qui nous jalousent et complotent contre nous en coulisses. Il ne serait pas étonnant de retrouver de faux supporters se noyant dans les gradins arborant un maillot aux couleurs rouge et noir déballant leur vocabulaire ordurier provoquant le désordre en tribunes. On n’incrimine personne mais cela s’est déjà passé rien que pour pousser la Rabita à nous infliger un huis clos. L’arme fatale de l’USMA étant son public, inutile de faire un dessin. Les nageurs en eaux troubles sont à l’affût avec the mask et tchube. Mais nous, on les attend au tournant Rovigo, de Casbah, Soustara, Bab El-Oued, Santoggi, Zghara, wal fahem yefhem… Basta les insultes...
Hé ho Kazouni, Kassi keskès a dû kasker une somme rondelette avoisinant les 5 milliards pour recruter un simple défenseur de couloir. Gauchement, il puise sur le dos du contribuable, donc dans les caisses de la mahlabat el fakakir pour assouvir ses fantasmes… M’as-tu vu…
Lyoma affaire chtit’ha sépia + salade de riz + oranges… Miam, slurp…
Aya, tchao ya Sghar… Tah-ya Za-za-yer…
Nordine Zenzlaoui, Rue des Abderrames, Alger Casbah…
NDLR : Toute ressemblance avec des personnages ou des situations existants ou ayant existé serait purement fortuite…
Alger, 3 Janvier 2019