Etrange saison que celle de l’USMA qui aura déconcerté ses fidèles et néanmoins irritables supporters en imposant quelquefois une allure sportive, mais le plus souvent une cadence d’excursion pour troisième âge. Un début laborieux suivi d’une illusoire série de cinq victoires de rang qui l’aurait assuré du leadership à la fin de la phase retour, n’était cette défaite at home face à l’ASMO, puis une phase retour clopin-clopant.
Aujourd’hui, l’aiguille de la jauge d’essence est au rouge et l’USMA risque la panne sèche à une période où elle aurait dû mettre le turbo.
Manifestement, les joueurs/entraineurs/président de l’USMA qui avaient la chance de conduire un prestigieux et puissant bolide laissant musarder ses concurrents au volant de tacots, en oubliant les fondamentaux de la conduite sportive, ont réussi l’exploit de la travestir en une vielle guimbarde roulant va-comme-je-te-pousse.
Ce n’est pas le moment de chercher les responsables de cet échec annoncé car le bouillonnement de colère, conjugué à la ferveur passionnée, altèrerait notre discernement et conséquemment notre faculté d’analyse. Mais nous y reviendrons à la fin de la saison.
Car ce samedi l’USMA verra se garer, dans son garage de Bologhine, un vieux camion-citerne plein de carburant, roulant en excès de vitesse depuis sa renaissance à Lalla Setti. Ce sera l’occasion de redémarrer sur les chapeaux de roues, après leur avoir pompé copieusement et, si possible, jusqu’à assèchement cette énergie puisée des stations-service de Tlemcen et Benidorm, à prêter l’oreille au chauffeur graisseur, toujours aussi mal fagoté, de l’équipage sonatracho-mouloudéen. Le plein, s'il vous plait !
Par Farid GH