mercredi, 08 février 2012 10:57

Les intempéries, l'ONM, Kerbadj et l'obligation d'impartialité…!

Écrit par Ipanéma
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L’office national de la météorologie, ONM (à ne pas confondre avec l’organisation nationale des moudjahidines), annonce quelques jours supplémentaires de perturbations climatiques qui risquent de créer bien des désagréments à la population algérienne.

Pluie, neige, vent et froid arctique sont encore prévus pour les jours à venir. Touchée de plein fouet par les conditions climatiques très rudes que connait l’Algérie, la ligue 1 risquait d’être très perturbée. Les pelouses sont inondées, givrées, voire gelées, et les conditions de sécurité pour la pratique du football ne sont pas réunies.

Cette situation a contraint le président de la LFP à annoncer le report de la prochaine journée des championnats de ligue 1 et 2.Louable initiative, serait-on tenté de dire, de la part de Kerbadj qui privilégie la sécurité et la santé des sportifs avant toute autre considération.
Serait-on tenté de dire seulement, car le report ne concerne pas toutes les rencontres. La décision de permettre le déroulement de deux matches laisse perplexe et soulève bien des interrogations sur les réelles intentions de ceux qui l’ont prise.

Ainsi, deux équipes (ESS et JSMB) auront à effectuer des déplacements qui risquent de s’avérer problématiques si le mauvais temps qui sévit actuellement sur notre pays persiste. A moins que le président de la ligue de football professionnel ait eu des assurances que Sétif et Béjaïa soient préservées par le déchaînement des éléments naturels et que les stades des Chahid Boumezrag (Chlef) et Omar Hamadi (Alger) disposent des équipements nécessaires qui permettent la pratique du football (couverts pour protéger les pelouses, bâches thermiques, voiles permettant le dégel des surfaces de jeu,…) même dans les conditions les plus exécrables de jeu, on est en droit de se demander si cette décision a été réellement prise sans arrière pensée.

Pourquoi, par exemple, avoir reporté la rencontre CRB-USMA qui devait se dérouler au stade du 5 juillet ? Les deux équipes appartiennent à une même ville et n’auront, par conséquent, pas de déplacement à faire. Reste l’alibi du terrain et là aussi les arguments avancés ne tiennent pas la route.

Si la pelouse du stade olympique ne peut être praticable samedi prochain, comment peut-elle l’être trois jours plus tard puisqu’on projette d’y faire jouer le match retard NAHD-MCA ? Et, combien même ce dernier match se jouerait ailleurs (où ?), qui et quoi permettent à Kerbadj de nous assurer que, le samedi de la semaine qui suivra (le 18 février 2012), le terrain du stade du 5 juillet sera jouable et la santé des footballeurs qui évolueront dessus, préservée ?

Permettez-nous de douter de l’honnêteté de votre décision, Monsieur Kerbadj ! Nous doutons tellement que nous pensons que la situation actuelle de votre club de toujours (joueurs blessé, ennuis financiers, défaillance des dirigeants,…) n’est pas étrangère à la décision que vous avez prise.

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